L’île de la Baleine : décompression totale

Pour nos anniversaires respectifs, Nathalie a choisi de nous offrir 3 nuits sur une île paradisiaque déserte au nord de Nha Trang. C’est chouette mais le trajet de Da Lat à l’île de la Baleine est long et compliqué… Aller jouer aux Robinson Crusoé de luxe, ça se mérite !

Nous commençons donc par un sleeping-bus entre Da Lat et Nha-Trang. Celui-ci nous lâche à la gare routière du sud qui n’est, évidemment, pas celle pour notre trajet suivant… Nous sautons donc dans un taxi pour la gare routière du nord et y dégustons un Banh Mi (sandwich) vache-qui-rit-crudité. Puis rebelote sleeping-bus pour cette fois être déposé 2 heures plus tard sur une aire d’autoroute au milieu de nulle part où un mini-van commandé par l’hôtel nous attend sagement et nous dépose à son tour 30 minutes plus tard à l’embarcadère où un petit bateau à moteur nous emmène en 20 minutes sur l’île. Pfffiiiiiou ! Partis à 13h de Da Lat, nous arrivons à nos bungalows à 22h30.

Arrivés de nuit… tel des contrebandiers.

Ce n’est donc que le lendemain au réveil que nous découvrons avec plaisir les lieux. Il s’agit d’une grande plage de sable blanc bordée de cocotiers entre lesquels quelques bungalows sont installés.

Y a pire !

Vue de la chambre… Dur dur.

La mer est bleu transparente et nous nous y jetons dès le petit-déjeuner avalé.

Nous y découvrons des oursins géants et divers poissons s’amusant à nager entre les quelques coraux présents.

Gare aux pieds !

L’après-midi, après une petite sieste bien méritée, nous partons à l’assaut de l’île. Nous décidons de la traverser par un sentier central puis de revenir ensuite par le sentier qui longe la côte. L’île étant toute petite (il n’y a que l’hôtel dessus), nous arrivons de l’autre côté en 15 minutes. Et petite déception à l’arrivée, la plage est assez sale et vaseuse… Tant pis ! La beauté des paysages autour compense vite la vase et le plastique…

Embarcation plus que locale : la coquille de noix.

Nous continuons ensuite notre marche par le sentier littoral. Antoine, après avoir vu un serpent sur le chemin, laisse passer Julie devant qui se prend donc toutes les toiles d’araignées sur le visage… Agréable ! Nous sommes accompagnés tout du long par une horde de papillons multicolores ! Julie se rêve alors princesse Disney !

Nous profitons de ce chemin pour monter sur le point culminant de l’île et profitons alors d’une vue dégagée à 360°. Et c’est très beau ! La baie dans laquelle nous nous trouvons est encadrée par un important cordon dunaire et de nombreuses exploitations artisanales de poissons constellent la mer.

Petite île mais sacrée vue !
Je suis la reine du moooooonde !

Peu avant l’hôtel nous nous arrêtons sur une petite plage qui nous semble, de loin, valoir le coup. Et malheureusement quel spectacle désolant…

La plage, mignonne en apparence, est jonchée de plastiques… C’est un véritable fléau dans ce coin du monde qui semble difficile à contrer. D’ailleurs, tous les matins, deux employés de l’hôtel prennent un canoé pour « nettoyer » la mer devant la plage principale. Heureusement qu’ils sont là mais en réalité c’est bien triste…

No comment.

Puis re-baignade, cocktails, diner, tarot et gros dodo !

Non non ce n’est pas une photo de catalogue…

Le lendemain matin nous optons pour une excursion proposée par l’hôtel qui nous emmène en bateau un peu plus loin, dans une crique protégée, pour admirer poissons et coraux en snorkelling. Et c’est pas mal !

Tous à l’eau !
Où est Némo ?

Nous en profitons un moment avant de rentrer déjeuner.

L’après-midi est un moment à marquer dans l’Histoire. Oui, avec un grand H.

L’hôtel disposant d’un Hobie Cat 16, Antoine embarque Julie et lui fait découvrir les plaisirs de la voile légère ! Bizarrement la perspective de naviguer dans une baie paradisiaque sur une eau bleu transparent à 25° lui semble plus plaisante que la Bretagne… Etrange non ?

Le vent n’est pas violent violent…

Bref. Nous naviguons ainsi une bonne partie de l’après-midi, à deux ou à trois, en profitant du moment présent. Le vent n’est pas très violent mais permet déjà de s’amuser un peu !

Mais quand même !
Selfie batô !

Puis baignade, diner et dodo ! L’hôtel étant la seule construction de l’île nous sommes obligés d’y prendre nos repas. Heureusement la cuisine est délicieuse ! A chaque repas le menu est imposé et c’est très bon !

Le sport ça creuse !

Pour notre dernier jour, nous alternons entre baignade, sieste, repas, re-baignade et écriture du blog. Seul bémol, Julie se frotte malencontreusement contre une algue urticante qui lui brûle une partie de la cuisse… Rien de très grave mais bon… c’est pas cool !

Après un dernier diner copieux nous rembarquons sur le petit bateau et repartons vers l’embarcadère pour continuer notre voyage !

Merci maman/belle-maman pour ces trois jours !

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