Da Lat : une parenthèse dans les alpes suisses

Nous arrivons à Da Lat vers 23h après 7 longues heures de sleeping bus en partie sur des routes de montagne. Heureusement encore une fois nous avons eu des places en bas et devant. En descendant du bus une sensation étrange nous envahit… nous n’avons pas chaud ! Nous ne dirions pas que nous avons froid mais presque.

Nous voilà donc à Da Lat, petite ville d’altitude perchée à 1500m, construite par les français autour d’un lac artificiel pour les colons qui supportaient mal la chaleur. La navette (gratuite !) qui nous emmène à notre hôtel ne nous permet pas de voir grand-chose du paysage mais nous distinguons tout de même de grosses villas et des pins. Beaucoup de pins !

En nous couchant nous remontons avec plaisir la couette sur nous, geste oublié depuis près de 3 mois… 

Le lendemain nous débutons notre exploration en commençant par le palais d’été de Bao Daï, dernier empereur du Vietnam. Arrivés devant, nous sommes surpris par la ressemblance frappante avec la Villa Cavrois (que ceux qui nous ont rendu visite à Lille connaissent bien !) !

Petit pavillon de campagne

La visite est intéressante et contraste drastiquement avec tout ce que nous avions vu jusque-là.

Seul endroit d’Asie où on enlève pas ses chaussures… mais on les isole du parquet !

Nous poursuivons ensuite notre balade dans les rues de la ville en admirant de part et d’autre les grosses villas aux élans architecturaux rappelant les Alpes, la Normandie ou le Pays Basque.

En fait nous ne sommes jamais partis ! Nous nous cachons en montagne !

Autre élan architectural, contrastant toujours avec nos visites précédentes : la Crazy-House. Il s’agit d’une construction-libre-délire-artistico-architecturale singulière qui rappelle les œuvres de Dali à Barcelone. La visite est rigolote !

Des animaux en béton côtoient une architecture libérée

Au fur et à mesure que la journée avance, le temps se gâte et le soleil laisse place aux nuages… Après le déjeuner nous jetons un œil à la gare et nous sommes rattrapés par une énorme averse et par le frais. Enfin c’est surtout Julie qui s’est bien acclimatée au 35° qui a froid malgré son écharpe et sa gore-tex !

Da Lat… Da Lat… 2 minutes d’arrêt

La pluie rendant la suite de la visite urbaine compliquée, nous prenons un taxi pour aller visiter un centre culturel de la broderie, artisanat typique d’ici.

Bien que la visite du centre en lui-même soit un peu décousue, le travail réalisé par les brodeuses est impressionnant… ! Concentrées sur leurs œuvres elles exécutent un travail minutieux et de précision extrême à une vitesse phénoménale. Julie essaie d’en prendre de la graine !

Maitrise parfaite des dégradés !
Et même des objets en 3D !

Puis nous rentrons à l’hôtel en faisant un détour par le marché avant de ressortir diner. Les rues sont assez en pente et nos cuisses, habituées au plat du Cambodge et du Delta, se manifestent un peu… !

Euh… problème de traduction ?

Vendredi 5 avril.

Avant de repartir vers la côte et l’île de la Baleine où nous devons passer quelques jours, nous retournons à la gare prendre un petit train qui nous emmène à 8kms de là (au terminus… oui oui, la ligne est très petite !) dans un village réputé pour sa pagode.

Nous regardons par la fenêtre et sommes surpris par la quantité de serres de culture qui tapissent les paysages… A priori ils cultivent énormément de fleurs à destination du Japon.

Paysage de plastique…

La pagode en elle-même est effectivement intéressante mais nous ne pouvons pas nous y attarder trop si nous voulons re-sauter dans le train du retour à temps.

3 tickets pour Poudlard svp.

De retour à Da Lat nous déjeunons dans un « bar à salades » (dans lequel il manquait finalement la moitié des ingrédients… Antoine aura faim dans 2 heures…) puis en route vers la gare routière pour choper notre bus.

Et voilà. La très courte parenthèse alpine se referme !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.