Hoi An : touristes et lanternes

Une fois sur le continent nous remontons dans le mini-van de l’aller qui nous dépose cette fois à la gare de Tuy Hoa où nous devons prendre le train couchettes de 22h30. Celui-ci est bien évidement en retard et nous montons à bord aux alentours de 23h30.

Les compartiments, de 4 couchettes, sont propres et bien tenus. Couvertures, petits oreillers… bref l’aventure commence !

Bien que le train secoue beaucoup, nous parvenons à nous endormir plutôt rapidement. Enfin… la nuit sera plutôt une succession de courtes siestes puisque nos chers voisins vietnamiens sortent fumer à chaque arrêt et rentrent en allumant la lumière ou en parlant comme s’il était 11h du matin !

Presque l’Orient Express !

Nous arrivons à Da Nang vers 7h30. Là, une voiture envoyée par l’hôtel de Hoi An nous attend et nous emmène à destination. Nous posons nos affaires et allons faire un plouf dans la piscine avant de partir découvrir la ville !

L’hôtel étant un peu excentré, nous prenons des vélos pour rejoindre le centre. Nous découvrons une vieille ville mignonne, très fréquentée mais encore agréable.

Sans trop de monde c’est assez sympa !

Les boutiques à touristes se succèdent et nous sommes obligés de lever les yeux pour admirer les architectures anciennes. Nous visitons plusieurs maisons traditionnelles mêlant les architectures japonaises, chinoises et vietnamiennes. Ces maisons sont toutes construites sur le même modèle, des piliers en bois de fer (bois très dur et très sombre) sur des socles en marbre pour éviter les termites et autres ravageurs du bois, avec une petite cour intérieure et un étage aux parois sculptées. C’est très beau mais assez sombre pour nous qui aimons bien voir entrer le soleil dans notre chez-nous…

Ici on évite les grandes baies vitrées…

Au gré de notre balade nous nous arrêtons également dans quelques temples issus de la culture chinoise (bâtis par les immigrés) et profitons des bancs ombragés pour nous poser quelques instants avant d’aller déjeuner dans un boui-boui local.

Le dragon, gardien du temple.

Après un repas végétarien fort bon, la fatigue du train de nuit commence à se faire sentir… Nous rentrons donc à l’hôtel faire une petite sieste et refaire un plouf dans la piscine histoire d’être en forme pour le soir.

Nous ne ressortons qu’en fin d’après-midi et découvrons la ville sous un autre visage. Les touristes semblent s’être évaporés et les rues sont illuminées de lanternes. C’est joliiiii !

Nous réaliserons par la suite qu’ils ne se sont pas du tout évaporés mais qu’ils sont agglomérés près de la rivière à faire un tour sur l’eau avec des lanternes en papier… Et là nous avons plutôt l’impression d’être à Disneyland…

La nuit les rues se parent de milliers de lanternes colorées !

Nous déambulons dans les rues, de boutique en boutique, à regarder les fringues, les bibelots, les souvenirs… Julie fera même quelques achats de perles pour préparer sa nouvelle collection MerciMamie !

Les restos étant quand même pris d’assaut par la masse touristique, nous nous réfugions dans un resto-terrasse. Celui-ci est délicieux et nous offre une parenthèse de paix au-dessus de la ville avant de rentrer se coucher !

On a faim !

Le lendemain nous reprenons les vélos et partons cette fois-ci en direction de la mer à travers les rizières. Nous pédalons ainsi un moment dans des paysages urbains-ruraux où rizières et constructions se mêlent et se côtoient (pour combien de temps… ?).

Ca pédale dur !

Il fait déjà chaud et nous sommes bien contents d’arriver à la plage au bout d’1h30 de pédalage. L’eau est fraiche (trop fraiche… ? Oui oui nous sommes compliqués) et ça fait du bien ! La plage n’est pas très belle mais à l’ombre des cocotiers nous y sommes bien !

Un boudin de sacs de sable protège la plage de l’érosion. Pratique mais pas très beau…

Puis de nouveau vélos vers l’hôtel et re-balade en centre-ville. Après un déjeuner dans un minuscule restaurant/expo de peintures, nous commençons par le marché des tailleurs où il est possible de se faire faire costumes, vêtements, chemises, robes… bref n’importe quoi en fait pour un bon prix.

Julie bave devant les milliers de tissus présents (et craquera sur certains !) tandis qu’Antoine et Nathalie donnent chacun une chemise en lin à faire copier.

Pleiiiiiin de tissus !

Cette fois la ville nous semble beaucoup moins agréable puisque prise d’assaut par les cars de touristes venus à la journée depuis Da Nang. C’est un peu oppressant et beaucoup moins sympa qu’hier matin !

Pour le diner nous nous arrêtons dans un stand de rue face à la rivière pour goûter la spécialité locale : le Cao Lau. Il s’agit de viande de porc, de soupe et de nouilles. Sans être exceptionnel ce n’est pas mauvais.

Faut pas être trop regardant sur les normes d’hygiène.

Jeudi 11 avril. Nous ré-enfourchons les vélos pour aller récupérer les chemises au marché des tailleurs avant de partir pour Hué. Celles-ci sont top et font le bonheur d’Antoine et sa maman et le regret de Julie qui finalement aurait bien donné à refaire son short qui est devenu vieux et trop grand…

Puis retour à l’hôtel où un taxi nous attend pour nous emmener à la gare de Da Nang !

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