Da Nang : route côtière et ville néon

La route entre Hué et Da Nang est effectivement magnifique. Nous en avions eu un aperçu quand nous étions dans le train mais la parcourir à moto est encore plus impressionnant !

La première partie est assez plate et ne présente au final que peu d’intérêt. Après avoir traversé quelques rizières nous longeons la mer un bon moment sans pour autant la voir.

Vers l’heure du déjeuner nous nous arrêtons manger notre pique-nique sur la plage et piquer une tête dans les vagues. Nous sommes seuls !

Mais vu tous les chantiers d’hôtels le long de la plage cette solitude ne devrait pas durer encore longtemps…

Seuls sur le sable, les yeux dans l’eau…

La deuxième section de route est quant à elle vraiment belle. Les camions et les bus empruntent désormais le tunnel qui passe sous la montagne et nous nous retrouvons qu’entre motos ce qui nous enlève un stress inutile.

La route en lacet grimpe petit à petit jusqu’au Hai Van Pass, col à 500m d’altitude duquel nous avons une vue dégagée de chaque côté.

Ca grimpe sec !
Mais la vue vaut le coup !

Puis en redescendant nous découvrons peu à peu Da Nang qui se dévoile de l’autre côté de la baie avec ses grands immeubles et son immense plage de sable fin.

Panorama de rêve
Au loin… Da Nang.

Bref, nous sommes sous le charme.

Avant de rejoindre le centre-ville nous poussons jusqu’à une pagode à flanc de colline surplombant la baie. Jolie pagode prisée des touristes asiatiques et… des singes. Julie n’est pas très à l’aise alors nous ne nous attardons pas trop !

Arrivés à la pagode, nous ne sommes plus tout seuls…

Une fois à Da Nang nous rendons le scooter comme convenu et rejoignons ensuite notre hôtel. Peu fréquentée par les occidentaux, Da Nang (3ème ville du pays) attire beaucoup les touristes asiatiques. Résultat, l’hôtellerie est assez chère et la ville ne présente pas un grand intérêt pour nous (hôtels à néons, casinos…).

Nous passons quand même un agréable moment à flâner sur les berges de la rivière en essayant de trouver un endroit où diner. Antoine a repéré un resto dans le Routard mais une fois arrivé devant (à 45 minutes de marche de l’hôtel…) celui-ci ferme déjà (il n’est que 19h !!?). Tant pis. Nous nous rabattons sur un resto de nouilles japonaises à côté et c’est très bon !

The… DRAGON BRIDGE ! (a priori il crache du feu une fois par soir l’été)

Le lendemain nous relouons un scooter (nous aurions mieux fait d’acheter une moto au début du voyage !) et prenons la route vers le site de My Son, ruines Chams, au sud de Da Nang. Malheureusement seuls les derniers kilomètres sont sympas.

Sur le bord des routes les locaux font sécher le riz

Le site en lui-même est très abimé. Ici aussi les bombardements américains ont réduit ce trésor culturel à un tas de brique… Le cadre est quant à lui magnifique et le site est très bien aménagé (déformation professionnelle, quand tu nous tiens…).

Quelques édifices sont encore debout

Nous ne regrettons pas d’être venus mais nous sommes quand même un peu déçus du résultat. Commençons-nous à être blasés ? Ou est-ce juste un peu moins bien que ce que nous avons vu jusqu’à présent ?

Nous reprenons donc la route en sens inverse, en changeant cette-fois-ci de chemin, et retournons à Da Nang nous baigner.

La plage n’est pas particulièrement belle mais l’eau est fraiche comme il faut et jouer dans les vagues reste un plaisir universel ! Très vite nous nous rendons compte que tous les asiatiques se baignent côte à côte. Nous préférons donc entrer dans l’eau à quelques dizaines de mètres là où il n’y a personne. Mais c’était sans compter sur les coups de sifflet frénétiques du maître-nageur qui nous sont destinés !

Nous réalisons que c’est drapeau rouge à cause du très fort courant et des vagues et nous devons donc nous baigner dans les zones surveillées avec tous les autres ! Ce n’est finalement pas gênant et nous rigolons bien dans les grosses vagues !

Puis diner au night market avec une crêpe en dessert !!

Vendredi 19 avril.

Nous testons l’appli Grab, sorte de Uber local, pour dégoter un taxi pour la gare. Et oui, nous sommes trop « connectés-dans-l-air-du-temps » !

C’est parti pour Dong Hoi et Phong Nha !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.