Pékin : merveilles multiples et mal aux pattes

Pékin. Beijing. Une mégalopole démesurée censée, initialement, marquer la fin de notre périple. Nous y sommes ! Après 159 jours de voyage nous voilà enfin dans la capitale de l’empire chinois. Première étape : rejoindre notre hôtel. Après un rapide coup d’œil sur le plan du métro nous sommes satisfaits de constater qu’un seul changement sera nécessaire pour s’y rendre.

Bon. Dans la pratique les choses ne se passent pas comme prévu. Notre supposé changement est en fait fermé et nous oblige à faire un détour de 3 autres pour arriver à destination… L’hôtel semble quant à lui plutôt agréable. Il faut dire qu’au prix qu’on paye… ! Oui, car nous ne l’avions pas encore évoqué mais ici tout est hors de prix. L’hôtel que nous avons retenu fait partie des moins chers sur Booking et il nous pompe quand même l’intégralité de notre budget quotidien !

Comme il est déjà tard, nous ressortons avaler quelque chose rapidement et rentrons terminer nos démarches préliminaires à notre demande de visa… Russe !

Car oui, il est temps de vous l’avouer, et vous l’aurez compris, Pékin n’est finalement pas notre dernière étape. Loiiiiin de là ! Nous allons y passer quelques jours avant de faire un saut à Shanghai et de rentrer en France (snif snif le temps passe trop vite) en train ! Pékin – Paris par les rails (mais pas en Transsibérien qui pratique des prix exorbitants). Ce qui dans la pratique devrait donner :

Pékin – Harbin – Manzhouli – Irkoutsk – Moscou – Kiev – Varsovie – Berlin – Paris

Autant vous dire que nous savons quand nous partons mais pas quand nous arrivons ! Nous prévoyons déjà quelques arrêts sur le chemin (au lac Baïkal par exemple) donc nous verrons bien.

Bref. Nous avions longtemps hésité à faire notre demande de visa à Pékin ou à Shanghai mais pour plus de sécurité nous avons opté pour Pékin. Quant aux documents demandés, c’est à peu près la même chose que pour le visa Chinois avec en plus une lettre d’invitation en Russie. Euh… Quelqu’un peut nous inviter ? Non ? Heureusement il existe de nombreuses agences en ligne, à but très lucratif, qui proposent de nous en vendre contre un petit billet de 20€. Nous terminons donc la préparation de notre dossier et puis dodo.

Le lendemain matin, après avoir réussi à imprimer nos documents dans une petite boutique sur le chemin, nous nous rendons au centre de demande des visas dès l’ouverture. Heureusement il y a bien moins de monde que lors de notre expérience à Hanoï et après une légère attente nous sommes reçus par une employée souriante. Celle-ci, très gentille, nous explique qu’il y a quelques erreurs dans nos formulaires et documents mais nous propose de les corriger en direct. Pareil pour nos photos d’identité qui ne sont pas au bon format, on nous propose de nous tirer le portrait rapidement sur place. Nous sommes ravis ! Enfin des gens gentils dans ce monde pays de brutes ! Au moment de payer nous sommes un peu surpris par la somme finale mais payons quand même et c’est bon ! Enfin c’est bon. C’est bon nous pourrons revenir dans une semaine chercher nos passeports. Et une semaine sans passeport, en Chine, c’est long… Sans nos précieux sésames, nous ne pouvons en effet pas prendre le train, ni les bus longue distance. Tant pis, nous explorerons Pékin dans les moindres recoins !

Et oui ! Les Russes ont un côté poétique ! Ou alors c’est Julie en prenant la photo…!

Pour la suite de la journée nous avons prévu de suivre un bon plan que nous avais transmit Vincent (que nous avions rencontré à Shangri-La, pour ceux qui ont du mal à suivre) pour aller admirer la Grande Muraille de Chine sans touristes. Il s’agit d’une petite guesthouse paumée, installée au pied de la muraille, depuis laquelle le patron t’emmène le lendemain matin tôt voir le lever du soleil sur la muraille avant l’arrivée des touristes. Nous retournons donc à l’hôtel prendre quelques affaires et laisser nos gros sacs à dos une nuit avant de revenir le lendemain pour y passer le reste de la semaine.

Durant nos 6 mois de voyage nous n’avons eu que 2 mauvaises expériences hôtelières. La première, rappelez-vous, c’était à Phnom-Penh. La seconde c’était aujourd’hui ! La jeune femme de la réception nous annonce qu’ils ne peuvent pas garder nos sacs, que oui ils ont une consigne mais que celle-ci est pleine (nous n’aurons même pas le droit de vérifier), que non ils n’ont aucun autre endroit pour les stocker (même pas le gigantesque bureau que l’on aperçoit derrière la réception) et que de toute façon c’est comme ça. Nous sommes sur les fesses… C’est bien la première fois qu’on nous refuse un truc comme ça ! Nous avons même réussi à faire garder nos sacs par des hôtels dans lesquels nous ne séjournions pas ! Nous lui expliquons calmement (mais de moins en moins quand même) que nous allons annuler les 7 nuits suivantes mais rien n’y fait. Nous nous fâchons donc et partons trop chargés et au pas de course vers le bus qui doit nous amener à la muraille.

Nous en profitons aussi pour acheter quelques billets de train pour la suite. Pas une mince affaire !

Celui-ci nous laisse deux heures après sur une sorte d’aire d’autoroute où nous attend le patron de la guesthouse. Nous y rencontrons également Charles et Aurélie, deux jeunes belges, avec qui nous allons a priori partager cette expérience. Et après quelques minutes de voiture sur des sentiers étroits et caillouteux nous arrivons à l’auberge. Bien que celle-ci ai vraiment l’air en piteux état, notre attention est détournée par l’impressionnant serpent de pierres qui sillonne la montagne juste devant nous : la Grande Muraille de Chine ! Devant nos yeux ébahis nous découvrons cette merveille qui court à perte de vue sur les crêtes escarpées des reliefs du coin.

Y a pire pour l’apéro !

Nous passons un moment à l’admirer en buvant l’apéro (avec également Divya, une jeune Indienne arrivée là la veille) avant de déguster le somptueux repas préparé par la femme du patron. Celui-ci est délicieux et les quantités sont astronomiques ! Une fois notre faim passée, nous continuons par gourmandise jusqu’à ce que nos estomacs nous crient stop ! Puis dodo ! Car demain nous devrons nous lever à 3h30 (aïe) !

Et encore ! Tous les plats ne sont pas là !

Le lendemain matin le réveil est en effet difficile. Le patron souriant nous propose un gros petit dej mais n’ayant pas encore digéré le diner de la veille nous nous contenterons d’une ou deux tartines et d’un peu de fried-rice. Puis tous en voiture ! Après un court trajet nous arrivons à l’entrée d’un site touristique d’accès à la muraille où nous sommes totalement seuls (le patron semble bien connaitre les gardes !) ! Le patron nous indique le point de rdv avant de retourner se coucher et nous commençons alors notre ascension dans une sorte de brume/nuit qui enveloppe le site.

Puis ça y est ! Nous grimpons sur la muraille ! Le moment est magique ! L’ambiance créée par la météo a quelque chose de mystique et nous découvrons envoutés cette merveille du monde ! Peu à peu le soleil se lève et crée au fur et à mesure des ambiances très différentes les unes des autres.

La portion de muraille que nous arpentons fait environ 5km (sur les 1700 et quelques !) que nous mettons plusieurs heures à parcourir ! Il faut dire que nous nous arrêtons tous les 2 mètres pour prendre des photos… ! Certains passages sont même assez physiques ! La muraille suivant scrupuleusement la crête, nous enchainons les montées et les descentes…

La brume se lève !
Déjà que nous ça nous fatigue alors les soldats en armure…

Au final nous aurons croisé moins de 10 personnes dans notre aventure. C’est quand même chouette quand on pense que c’est le monument le plus visité de Chine !

C’est impressionnant de la voir filer vers l’horizon sans fin !

Arrivés au bout de notre visite nous découvrons une portion de muraille non restaurée. C’est assez beau et nous regrettons qu’il fasse désormais trop chaud pour continuer… Nous redescendons donc rejoindre le patron qui nous redépose dans la foulée sur l’aire d’autoroute où nous reprenons le bus vers Pékin.

Grande Muraille de Chine : check !

Ici commence la partie non-restaurée. Pour une prochaine fois !
1, 2, 3… On fait comme les chinois !

Bien que toujours énervés contre l’hôtel de la veille, nous choisissons d’y retourner pour la suite de notre séjour dans la capitale. Il faut dire que vu le prix de ceux qui restent sur Booking nous n’avons que moyennement le choix… Nous essaierons de faire abstraction du personnel !

Nous y déposons donc nos affaires et faisons une petite sieste avant de ressortir explorer notre quartier. Celui-ci est assez vivant, avec quelques tours d’affaires, des restos sympas, un centre commercial… il s’agit en réalité d’un des quartiers branchouille de la ville. Cool ! Nous faisons même un stop à l’Institut Français non loin de là, qui possède une grande librairie française. Ah qu’il est bon de se sentir chez soi !

Il existe dans la ville de nombreux distributeurs-bibliothèques ! Sympa !

Par contre, qu’est-ce que c’est grand… ! Nous déambulons près de deux heures sans destination précise et réalisons, en regardant le plan, que nous n’avons quasiment pas bougé à l’échelle de la ville ! Pour le diner nous retournons dans le même resto que l’autre soir. Il s’agit d’un concept assez sympa où tu choisis dans une grande vitrine réfrigérée les ingrédients que tu veux (légumes, salades, champignons, saucisses, viandes, raviolis…), que tu mets dans ton saladier (tu payes au poids) et que tu donnes au cuistot qui te fait cuire tout ça dans un bon bouillon. Healthy !

Par contre le bouillon est un peu piquant et nous brûle un peu les lèvres !

Pour notre première vraie journée de visite de Pékin nous décidons de commencer par la Cité Interdite. Pourquoi ? Parce qu’il est nécessaire d’avoir son passeport pour entrer et que, comme nous n’avons pas le nôtre (puisque ce sont les Russes qui l’ont), nous voulons tenter d’amadouer les vendeurs de billets et les gardes avec nos photocopies et le mot russe qui dit que c’est bien eux qui les ont. Et finalement le tout est bien plus simple que prévu ! Nos photocopies et le mot russe suffisent à nous laisser entrer ! Top !

Bon par contre avant même d’accéder à la Cité Interdite il est nécessaire de montrer patte blanche et de passer un certains nombres de contrôle pour entrer sur la place Tiananmen…

On se révolte contre le côté impérial mais on accroche le portrait de Mao sur la Cité Interdite…

Et petit aparté écologique : pas de ticket d’entrée ! C’est ton numéro de passeport / carte d’identité qui fait office de laisser-passer une fois que tu as payé au guichet ! Zéro-déchet !

La Cité Interdite est elle aussi impressionnante ! Située au cœur de la capitale, son emprise au sol est immense et comprend des dizaines (centaines ?) de bâtiments et de cours. Loin d’être seuls, nous commençons tranquillement notre visite.

Le passage central était réservé à l’empereur et les latéraux aux mandarins. Nous avons bien sûr pris le central !

En fait, un peu à l’image de nos rois qui rajoutaient une aile au château de leur aïeul pour marquer le coup, ici les empereurs rajoutaient un « quartier » à la cité pour ajouter leur pierre à l’édifice ! Il y a finalement peu de bâtiments dans lesquels nous pouvons entrer mais nous passons un bon moment à arpenter les différents recoins, sous une chaleur lourde et pesante.

Effectivement nous ne sommes pas seuls !
Mais certains palais sont plus tranquilles que d’autres.
Tandis que de nombreuses statues protègent la Cité !

Nous sortons de là vers 15h et, le ventre vide, nous nous mettons en quête d’un endroit où déjeuner. Et cette quête dure loooongtemps… Incroyable ! Déjà qu’en Chine nous trouvions qu’il était plus difficile qu’en Asie du Sud-Est de trouver des bouis-bouis où manger, mais alors ici… ! Nous ne trouvons rien ! Nous arpentons quelques rues aux alentours de la Cité sans succès puis retournons sur la place Tiananmen. Y accéder relève d’un véritable parcours du combattant ! Il faut être sacrément motivé ! Premièrement, les contrôles de sécurité. Puis les passages souterrains (car ici pas possible de traverser la rue, il faut passer par en dessous). Puis les labyrinthes de grilles pour guider les foules… Nous avons l’impression d’être des vaches en route pour l’abattoir… Aucune liberté de mouvement !

Nous parvenons finalement sur l’esplanade et admirons un moment cette place si tristement connue. Pourtant ici elle est beaucoup plus liée à la proclamation de la République Populaire qu’aux évènements de 1989. Bordée d’imposants monuments aux influences soviétiques et de la Cité Interdite, elle accueille en son centre le mausolée de Mao. C’est dommage que nous ne soyons pas plus branchés « macchabés » parce qu’entre Ho Chi Minh à Hanoï, Mao à Pékin et Lénine à Moscou, nous aurions fait le triplé communiste gagnant !

“Allons enfants de la patriiiie” Ha non loupé. Pas celui-là.

Comble de l’ironie de l’Histoire, nous découvrons de l’autre côté de la place un KFC et un McDo ! C’est dans ce dernier que nous nous sustenterons finalement. C’est un peu dommage mais il est 17h et nous n’avons rien trouvé d’autre… !

Nous continuons ensuite par une petite balade dans les quartiers alentours avant de rentrer.

Dans le quartier les légations, quelques vestiges d’une autre époque !

Le soir, pour fêter l’anniversaire de Julie (qui peut d’ailleurs frimer en disant qu’elle l’a passé à la Cité Interdite !), nous nous offrons une bonne pizza dans un resto italien non loin de l’hôtel. Bien que moins bonnes que celles de Vientiane (ou que celles du dimanche matin au marché de la Place du Concert à Lille), nous les dégustons avec plaisir !

Un sourire sincère !

Après une bonne nuit de sommeil écourtée par des chinois en manque de manières (vous remarquerez que plus les articles avancent, moins nous arrivons à garder notre partialité sur les locaux !) nous mettons le cap vers le marché des antiquaires, à quelques stations de métro de notre hôtel. Celui-ci est assez grand mais un peu décevant… Nous n’y croisons pas beaucoup d’antiquités mais beaucoup de stands de bibelots en tous genres : statues, vases, colliers, perles… Nous ne sommes pas vraiment séduits et ne trouvons rien de spécial à acheter. Tant pis !

On ne dirait pas mais il y fait vraiiiiiment chaud…

Pour la suite de la journée, nous nous rendons au Temple du Ciel. Il s’agit de deux-trois temples remarquables au centre d’un grand parc agréable. Et bien que les édifices en question soient surpeuplés de touristes (mais comme à chaque fois, 90% de touristes chinois), le parc est lui assez vide ce qui nous permet d’en profiter à notre guise et de prendre notre temps !

Puis direction le centre commercial le plus en vogue de la capitale, The Place, pour qu’Antoine craque et s’offre un nouveau téléphone portable quasiment à moitié prix du prix français !

Sur le chemin nous traversons le quartier d’affaires avec de grandes tours vitrées et admirons le bâtiment de la CCTV, à la forme pour le moins surprenante !

Ici ils la surnomment “le pantalon” !

Sur le chemin du retour nous nous arrêtons quelques instants dans un petit parc agréable, investit par les habitants du quartier et observons un moment un père tentant désespérément de faire tomber l’avion en polystyrène de son fils coincé dans les branches !

Chacun y va de ses conseils pour aider le pauvre homme en équilibre sur une charette !

Dimanche 23 juin. Nous profitons de cette belle journée dominicale pour aller nous balader vers le parc Beihai et les lacs plus au nord. Pour voir un peu combien de kilomètres nous parcourons dans la journée nous commençons par installer une appli de tracking sur notre téléphone… et nous ne serons pas déçus !

La balade du jour est assez sympa ! Nous commençons donc par le parc et son stupa blanc multi-centenaire construit à l’occasion de la venue du Dalaï-Lama en 1651 (à l’époque où il était le bienvenu !) où nous dégustons de bonnes bouchées vapeur pour le déjeuner.

Parc parfait pour notre promenade dominicale !

Puis nous continuons le long des lacs plus au nord, entourés de « Hutongs », ces vieux quartiers typiques du centre de Pékin où survivent de vieilles maisons traditionnelles. L’atmosphère y est détendue, entre vieux qui jouent aux cartes, jeunes qui zonnent sur leurs téléphones et baigneurs téméraires dans le lac ! Il est vraiment étonnant de voir que malgré la modernité de certains quartiers, d’autres ont réussi à conserver leur structure et leur âme !

Nous sommes ici au cœur de la capitale du plus gros pays du monde !
L’homme de droite est en réalité assez irrité car il vient de comprendre qu’il aura bientôt perdu la partie !

Nous poussons notre marche jusqu’à la « colline de charbon », sorte de terril local créé à partir du creusement des lacs, qui permet d’avoir une vue dégagée sur la Cité Interdite. Le spectacle, avec cette lumière de fin de journée, est saisissant !

Pas mal de marches mais ça vaut le coup !

Etant dans un quartier branché, les restaurants pas chers et typiques ne sont pas nombreux… nous optons donc pour un bon gros burger dans un resto « hype » pour se féliciter d’avoir marché 20kms aujourd’hui !

Nos trajets en métro nous permettent d’admirer la mode locale et plus particulièrement les nombreuses phrases anglaises et françaises inscrites sur les t-shirts !

Finalement notre semaine d’immobilisation à Pékin passe assez vite. Il faut dire que la ville est tellement grande, avec tellement de choses à voir, que nous n’avons pas le temps de nous embêter.

Nous commençons la journée du lendemain par la visite du temple des Lamas. « Lamas » désignant les moines lamaïstes et non pas les animaux… dommage ! Mignon petit temple, il abrite un bouddha géant d’une vingtaine de mètres de haut, taillé dans un seul tronc ! Il figure d’ailleurs au Livre des Records.

Devant de nombreux temples, à gauche la lionne joue avec son lionceau et à droite le lion protège le globe terrestre/céleste.

Nous remplissons ensuite nos estomacs dans un chouette resto bien typique et bien bondé, où nous commandons des plats sympathiques qui nous changent un peu des bouchées vapeur et des bols de bouillon !

En cuisine ça s’active sec !

Puis retour dans d’autres Hutongs, plus touristiques et moins sympas que la veille, qui nous mèneront ensuite à la tour de la Cloche et la tour du Tambour.

Les deux se font face à face mais celle-ci, la tour de la cloche, est plus sobre que l’autre.

Pour notre dernière vraie journée à Pékin, nous décidons d’aller visiter le Palais d’Été, sorte de résidence secondaire de la Cour situé à une quinzaine de kilomètres de la Cité Interdite. Nous mettons plus d’une heure pour nous y rendre et le lieu est, encore une fois, blindé de touristes chinois. Il faudra faire avec !

Cependant, avant de rejoindre ce palais, nous essayons de trouver une boulangerie dans notre quartier pour acheter de quoi pique-niquer une fois là-bas. Il nous faudra marcher 4kms avant de trouver notre bonheur ! Et celui-ci se limitera à une baguette tradition, une tomate, des chips et un brugnon… !

Le Palais d’Été est, un peu à l’image de la Cité Interdite, un vaste complexe regroupant de nombreux bâtiments autour d’un grand lac et d’une colline.

Partout, chaque petite poutre, chaque tuile, chaque détail fait l’objet d’un travail minutieux de peinture et de décoration.

Après avoir dégusté notre festin sur les bords du lac, nous déambulons tranquillement dans ce dédale de constructions et de nature, en jouant au chat et à la souris avec les groupes de touristes chinois et leurs guides hurlant dans des mégaphones.

Avec touristes
Sans touristes…!

Puis, n’en ayant jamais marre du métro, nous retraversons la ville pour aller dans la Art Zone, le centre 798, ancien complexe industriel requalifié en lieu branché où galeries et restaurants se succèdent. Une fois sur place on se serait facilement cru à Berlin !

Nous sommes so “In” !

Le lieu en lui-même est amusant. Nous y trainons un peu, entrons dans quelques galeries/magasins, râlons contre certaines entrées payantes beaucoup trop chères (plus  de 3 fois la Cité Interdite !) et repartons vers l’hôtel.

Et voilà ! Mercredi 26 juin ! Le jour où nous récupérons nos passeports ! Nous trainons un peu à l’hôtel avant de retourner au centre des visas. Nous y récupérons nos passeports rapidement et découvrons, avant de ressortir, une grille tarifaire épinglée sur un coin du mur. Et voilà pourquoi nous avions trouvé nos visas un peu chers ! Alors que nous pensions être tombés sur une gentille guichetière, il s’avère que toute cette gentillesse est en réalité facturée ! « Aide aux formulaires », « prise de photo », etc. Ha bah d’accord… Bon au moins nous avons nos visas. Une bonne chose de faite !

Nous sautons dans le métro direction la gare ! Ce soir, nous dormirons à Suzhou !

Bonus : Julie quand on lui rappelle que maintenant elle a 28 ans !

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