Listvyanka : le lac Baïkal… un rêve qui se réalise !

Ça y est ! Nous y sommes ! Les rives du lac Baïkal… ! Pour lire l’article qui suit comme il se doit, nous vous invitons à écouter la bande son du film « Dans les forêts de Sibérie », composée par Ibrahim Maalouf ! Car nous l’avons-nous-même entendu en boucle dans nos têtes tout le long de cet arrêt magique !

Le trajet entre Irkoutsk et Listvyanka ne dure qu’une heure. Une heure de ligne droite le long de la rivière au milieu d’une forêt dense de pins et de bouleaux. Au bout de cette ligne droite, Listvyanka ! Il s’agit d’un village étendu le long de la rive, vivant principalement des afflux touristiques du week-end. Les maisons sont en bois, les voitures d’une autre époque et les plages (fine bande de galets) remplis des gens d’Irkoutsk venus profiter du lac et de la fraicheur le temps d’une journée.

Un petit village linéaire, coincé entre le lac et la forêt

Nous déjeunons face au lac d’un plat à base de riz et de brochettes au barbecue (tous les stands proposent la même chose), déposons nos sacs à l’hôtel et partons marcher jusqu’à un belvédère à quelques kilomètres de là. La grimpette est agréable, serpentant elle aussi au milieu des bouleaux, et permet une fois au sommet d’avoir une vue dégagée sur le lac ! Que c’est grand ! Et que c’est beau ! Je pense que le fait que ce paysage tranche net avec tout ce que nous avons vu ces six derniers mois amplifie notre émerveillement !

En redescendant nous nous arrêtons pour un petit apéro improvisé sur la plage qui se transformera en pique-nique une fois quelques tomates et fourrés-saucisses achetés. Nous mettons même nos pieds dans l’eau ! Par contre nous enfilons nos polaires… Ça caille ici !

Julie sourit bien qu’elle ai perdu toute sensibilité en dessous des chevilles…!

Le lendemain nous avons prévu de faire une boucle de 16km qui emprunte une partie du « Great Baïkal Trail » puis qui revient par le sentier du littoral. Malheureusement il a plu cette nuit et tout le monde nous déconseille d’emprunter ce sentier en bord du lac… Tant pis, nous ferons un aller-retour sur le chemin de randonnée. Nous achetons au passage quelques victuailles pour déjeuner et partons à l’aventure.

“Euh… Tu penses qu’il y a des ours ?”

Nous sommes maintenant au cœur des forêts de Sibérie ! Nous n’entendons que le bruissement des feuilles, les oiseaux, les ruisseaux… Bien que physiquement fatigant (une belle montée nous attendait pour le premier tronçon), le moment est calme et nous en sommes ravis ! Il faut dire qu’avec la Chine, cela fait bien longtemps que nous n’avons plus arpenté la nature…

Des bouleaux et des pins. Toujours.

Notre chemin ne longe pas le lac et nous découvrons par moment des points de vue dégagés qui permettent d’apprécier la vue. C’est impressionnant comme l’air se rafraichit vite quand nous nous rapprochons de l’eau ! Il faut dire que le lac est à seulement 7-8°C !

A mi-parcours nous trouvons une petite plage pour déjeuner et y passons un moment à contempler et rêvasser.

Notre plage le temps d’un déjeuner

Puis, n’étant pas équipés pour réaliser l’intégralité du trail, qui nécessite un équipement de camping pour les étapes (il faudra revenir !), nous faisons demi-tour. Les lumières ont déjà changé et font ressortir l’infinie nuance de verts des arbres qui nous entourent !

Et glou et glou et glou… Antoine boit l’eau du Baïkal !

Une fois au village nous improvisons un nouvel apéro sur la plage avant d’aller diner sur une terrasse face au lac ! Nous regardons les quelques bateaux passer et essayons d’imaginer que 6 mois par an tout ça est gelé. Le voyage touche bientôt à sa fin et nous sommes nostalgiques de ces derniers mois.

Le calme plat.

Lundi 8 juillet. Après avoir profité de notre dernière douche avant un moment, nous repartons vers Irkoutsk où nous devons prendre notre train pour Moscou à 16h39. Nous y arrivons pour le déjeuner, faisons quelques courses au supermarché pour avoir de quoi manger dans les jours qui viennent (miam la purée et les soupes instantanées !), trainons un peu au soleil face à la statue d’Alexandre III et rejoignons la gare. Nos sacs nous attendant bien sagement à la consigne, nous les récupérons et montons dans le train ! Moscou… nous voilà !

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